Présentation

HISTORIQUE

1995

Le Centre de Formation judiciaire (CFJ) a été créé en 1995 par décret n° 95-20 du 06 janvier 1995 pour assurer une meilleure qualité de formation aux auditeurs de justice et élèves greffiers qui, jusque-là, étaient formés au niveau de la division judiciaire de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM), établissement créé en 1975.

Cet établissement d’enseignement professionnel supérieur, assurant aussi le renforcement de capacités de tous les acteurs judiciaires, est également un instrument de coopération internationale.

2010

Quinze ans plus tard, l’organisation et le fonctionnement du CFJ ont été modifiés par le décret n°2010-707 du 10 juin 2010 pour répondre aux nouveaux besoins de formation des professionnels de la justice et renforcer sa gouvernance ainsi que ses capacités d’intervention. A cet effet, quatre nouvelles filières de formation ont été créées notamment « Administrateurs des greffes », « Inspecteurs de l’éducation surveillée », « Educateurs spécialisés » et « Interprètes judiciaires ».

2019

Cette configuration a été profondément remaniée avec l’avènement du décret 2019-413 du 30 janvier 2019 portant organisation et fonctionnement du CFJ qui l’érige en établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle technique du Ministère de la Justice et la tutelle financière du Ministère en charge des finances. 

Cet établissement public administratif a pour mission d’assurer la formation initiale des magistrats, des administrateurs des greffes, des inspecteurs de l’éducation surveillée et de la protection sociale, des greffiers, des éducateurs spécialisés, des interprètes judiciaires et des assistants des greffes et parquets recrutés à la suite de concours direct ou professionnel. Il a, également, vocation d’assurer la formation continue des personnels susvisés ainsi que celle des autres agents relevant du Ministère de la Justice.

Il peut, également, assurer la formation initiale et continue des auxiliaires de justice et officiers de justice et contribuer à la formation d’auditeurs de justice et ressortissants d’Etats étrangers dans les conditions fixées par le décret de création.

Ce changement de statut confère ainsi au CFJ une plus grande autonomie de gestion, des offres de formation davantage diversifiées et une gouvernance plus ouverte avec de nouvelles instances telles que le Conseil d’administration, la Direction générale, le Conseil d’orientation pédagogique et scientifique et le Conseil de discipline.