


L’Amicale du personnel du Centre de Formation judiciaire (AMPE-CFJ), en collaboration avec l’Amicale des élèves du Centre de Formation judiciaire (AME-CFJ), a organisé, ce mardi 11 mars 2025, une conférence religieuse sur le thème : « Les devoirs du citoyen à la lumière de la religion ».
La cérémonie a été modérée par Monsieur Souleymane Teliko, Directeur général du CFJ, et animée par Monsieur El Hadji Ibrahima Thiam, Educateur spécialisé, Conférencier, en présence de Monsieur Ismaïla Wane, Président de l’Amicale du personnel du CFJ, et de Monsieur Nourou Mbaye, Président de l’Amicale des élèves du CFJ.
Elle a enregistré la participation de Monsieur Mbaye Diop, Secrétaire général de l’ENA, venu représenter Monsieur le Directeur général de l’ENA et de Monsieur Bocar Gaye, Président de l’Amicale du personnel de l’ENA.
Cet événement avait pour objectif d’approfondir la réflexion sur l’influence des valeurs religieuses sur le vécu sociétal et professionnel des individus, cela à l’aune de leurs les immenses responsabilités, du respect des principes de la foi et des lois de la société.
Dans son discours, Monsieur Ismaïla Wane a souligné que l’organisation de cette conférence religieuse coïncidait cette année, en léger différé, avec la célébration de la journée internationale des droits des femmes. Il en a profité pour adresser un message aux femmes, leur souhaitant un mois de Ramadan empreint de paix, tant dans leurs familles que dans leur environnement professionnel. Il n’a pas manqué de leur rendre hommage en déclarant :« Vous êtes et vous restez le socle de l’équilibre dans les familles. Citant Proudhon, il a ajouté que si « l’homme est principalement une puissance d’action, la femme est une puissance de fascination ». »
Revenant sur le thème de la conférence, Monsieur Wane a insisté sur la nécessité d’un retour aux principes fondamentaux de la foi dans un monde marqué par la perte des repères éthiques, l’individualisme grandissant, l’intolérance chroniqueet l’ignorance notoire. Il a souligné que cette rencontre constituait une opportunité précieuse d’échanges et de réflexions, en ce sens qu’« Elle nous offre un cadre pour nous instruire, nous remettre en question et nous rapprocher des principes qui guident notre quotidien, dans le respect des enseignements religieux ».
Dans son propos, Monsieur Nourou Mbaye, Président de l’AME-CFJ, a tenu à rappeler que cette conférence allait au-delà de la célébration de la journée internationale des droits des femmes. Il dira que « C’est aussi un moment pour rappeler l’importance de la dignité humaine, l’égalité des sexes et lerespect des droits de chaque individu, en particulier des femmes, dans nos sociétés et dans nos communautés religieuses. »
Monsieur Nourou Mbaye a invité les participants à une réflexion sur leur rôle en tant que citoyens d’un monde dans lequel les convictions religieuses influencent les actions et les engagements de chacun. Il a poursuivi en insistant sur le fait que : « Les enseignements religieux placent l’humanité dans une relation de respect et de justice entre les êtres humains ».
Le conférencier, Monsieur El Hadji Ibrahima Thiam, a entamé son exposé en présentant d’abord les origines et l’essence de l’islam. Il est ensuite revenu sur les devoirs du citoyen afin que chacun puisse être en conformité avec les préceptes de la religion. Les valeurs fondamentales telles que l’honnêteté, la justice, la solidarité et la paix ont été largement abordées pour permettre aux fidèles de fortifier leur engagement religieux et civique. Il a ensuite insisté sur la place centrale de la Femme dans la société. L’Islam lui a réattribué toutes ses valeurs en conformité avec sa fonction primordiale de porter l’œuvre créatrice de la vie humaine par le Seigneur, d’éduquer les enfants et d’être le complément indispensable de l’Homme.
Après l’exposé du conférencier, membres du personnel, élèveset invités ont eu l’occasion de contribuer à l’approfondissement de la thématique et de soulever des questions. Les réponses apportées ont permis de faire les éclairages nécessaires afin d’aider chacune et chacun à mieux s’approprier ses devoirs de citoyens dans le soubassement de la foi.